L’Unaf participe à la concertation annoncée par la Première ministre sur la réforme du congé parental
La Première ministre a annoncé, à l’issue de la Conférence sociale du 16 octobre 2023, l'ouverture d'une concertation sur la réforme du congé parental pour améliorer la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. L'Unaf, qui prendra part totalement à cette concertation, souhaite que la revalorisation du congé parental tant attendue soit intégrée au PLFSS 2024.
La Première ministre a réuni lundi 16 octobre 2023 au Cese l’ensemble des organisations syndicales et patronales dans le cadre d’une conférence sociale portant sur les dynamiques de parcours et de rémunération.
Après le discours introductif de la Première ministre, la matinée a été consacrée, notamment, à la prise de parole d’experts. L’après-midi a été dédiée à des échanges en ateliers autour de quatre thématiques :
- l’amélioration du pouvoir d’achat et des carrières par la négociation collective,
- l’amélioration des salaires en luttant contre les temps partiels subis et les contrats courts,
- l’évaluation de l’impact des cotisations et des prestations sociales sur les revenus,
- le renforcement de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Ces ateliers ont donné lieu à une restitution en hémicycle qui a été suivie du discours de conclusion de la Première ministre dans lequel, la Première ministre a annoncé une concertation sur le congé parental : « Nous voulons aller encore plus loin, et avec la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore BERGE, nous souhaitons engager une réforme du congé parental. Notre objectif : qu’il évolue vers une période d’interruption choisie, mieux rémunérée, partagée entre les parents et qui permette un retour plus facile vers l’emploi. Ce nouveau congé parental, indemnisé par la sécurité sociale, doit pouvoir être attractif pour la mère comme pour le père. Une concertation sur cette réforme va être ouverte rapidement avec les organisations syndicales et patronales. Devenir parent ne doit pas être un frein à l’emploi et à la progression des carrières, particulièrement pour les femmes.«
La réforme du congé parental est très attendue par les jeunes parents, dans un contexte de chute sans précédent de la fécondité. Pour l’Unaf, les parents doivent pouvoir disposer d’un congé parental bien indemnisé au moins jusqu’au un an de l’enfant. Une condition indispensable pour leur permettre de répondre à leur souhait, sans sacrifier leur emploi ou l’équilibre financier de leur foyer, et faciliter son partage entre les parents. L’Unaf prendra part totalement à cette concertation.